Les accidents de la route qui surviennent pendant les trajets pour aller au travail ou en revenir sont la première cause de mortalité dans le cadre du travail et engendrent chaque année la perte de près de 4 millions de journées de travail.
Pour remédier à ce phénomène, il est important pour les entreprises de former régulièrement leurs employés à la sécurité routière. Les actions mises en place par les entreprises contribuent à la sécurité de leurs employés et réduisent ainsi les risques aussi bien en termes de mortalité que d’arrêts de travail.
La journée de la sécurité routière en entreprise
Petites, moyennes et grandes entreprises, collectivités territoriales ou administrations, chaque entreprise est invitée à organiser chaque année une journée spécialement dédiée à la prévention des risques routiers.
Les services de santé du travail, présents lors de l’événement, participent activement à l’organisation de la journée qui a pour but de rappeler les facteurs de risques (alcool, médicaments, fatigue excessive etc.), et de développer une culture partagée autour de la sécurité routière.
Sous forme de quiz, de simulateurs, d’ateliers pratiques ou encore de révision du code de la route, chaque salarié bénéficie pendant cette journée d’un rappel des éléments essentiels à la sécurité routière.
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- 1 Conduite de véhicule de travail : obligation du salarié
- 2 Les facteurs d’accident routier au travail
- 3 Facteurs humains
- 4 Les infractions à la conduite de véhicule de travail
- 5 La gestion des accidents du travail
- 6 La notion de responsabilité du conducteur
- 7 Facteur humain : impact le temps de réaction
- 8 Se former aux règles préventives de conduite
- 9 La vérification de l’état du véhicule de travail
- 10 Vérification de l’intérieur du véhicule de travail
- 11 Vérification de l’extérieur du véhicule de travail
Conduite de véhicule de travail : obligation du salarié
Il est important de connaître les obligations d’un salarié envers son employeur avant de conduire un véhicule de travail. Le salarié est obligé d’informer son employeur en cas de suppression éventuelle ou d’annulation de son permis de conduire.
Car il doit loyauté à son employeur. L’employé peut conduire le véhicule de travail pour des fins personnelles, mais il est obligé de privilégier les déplacements de l’entreprise.
Les facteurs d’accident routier au travail
Les accidents routiers ont plusieurs facteurs. Ce sont souvent des facteurs humains qui occupent le plus grand pourcentage.
Facteurs humains
Le facteur humain est la cause majeure des accidents routiers au travail. Ces facteurs se manifestent par des limites physiques et psychologiques. Il s’agit bien souvent de certains comportements proscrit par la loi, à savoir :
- le non-port de ceinture de sécurité ;
- l’utilisation de téléphone au volant ;
- le non-respect de la distance de sécurité ;
- l’excès de vitesse ;
- la prise de boissons alcoolisées avant de prendre le volant ;
- le problème de santé qui survient spontanément (crise cardiaque, épilepsie, etc.).
Facteurs techniques
En ce qui concerne les raisons techniques, il est à 10 % la cause des accidents routiers. On parle de cause technique quand l’accident arrive à cause d’un mauvais entretien de la voiture. Le travailleur doit prioriser les visites techniques pour être à l’abri de ces gens d’accident.
Facteurs météorologiques
Parlant des facteurs météorologiques, il s’agit des aléas climatiques. La neige, qui empêche les conducteurs de bien voir ; le vent qui ramène des objets qui peuvent causer des accidents sur la voie ; la pluie qui entraîne les glissements de chaussée.
Les infractions à la conduite de véhicule de travail
Un conducteur de véhicule de travail doit éviter les infractions routières pour éviter d’être la cause d’un accident de travail. Ces infractions sont de plusieurs ordres à savoir :
- l’absence des papiers régis par la sécurité routière : il s’agit de preuve d’assurance, du permis de conduire et de l’attestation d’immatriculation ;
- l’absence de concentration au volant ;
- L’excès de vitesse ;
- le stationnement interdit ;
- le non-port de ceinture de sécurité ;
- le non-respect des règles de priorité de passage.
La gestion des accidents du travail
S’il arrive qu’un accident survienne dans le cadre du travail, vous devez le faire savoir à votre employeur dans les 24h au plus. Vous pouvez l’informer par écrit ou oralement et notifier l’endroit où l’accident s’est passé, de même que les circonstances, etc. avec l’aide de votre docteur établissez quatre exemplaires de votre certificat médical.
Deux de ces certificats seront envoyés à la CPAM, un au patron qui certifie l’arrêt du travail pour le moment et le denier pour le salarié lui-même.
La notion de responsabilité du conducteur
Il existe deux responsabilités devant lesquelles le conducteur se retrouve en cas d’un accident ; il s’agit de la responsabilité civile et celle pénale.
La responsabilité civile concerne celui à qui vous avez causé le dommage. C’est-à-dire que vous êtes dans l’obligation d’indemniser la victime pour le dommage qu’il a subi.
À ce moment, c’est l’assurance qui prend en charge votre responsabilité civile. L’assurance s’en débarrasse, lorsque au cours des constats on constate que vous avez plus de 2 g d’alcool présents dans votre corps.
Comme la responsabilité civile vous rend redevable vis-à-vis d’une personne, la responsabilité pénale elle vous rend redevable vis-à-vis de la loi. Cette responsabilité consiste à payer cette fois-ci votre indemnité à l’état. Le montant à payer n’est pas un montant standard ; il dépend de la règle de sécurité routière que vous avez enfreinte.
Facteur humain : impact le temps de réaction
Le temps de réaction ne concerne pas les éléments mécaniques ; il est relatif à la capacité de calcul du conducteur. Les conducteurs de véhicule de travail doivent connaître les différents compartiments du temps de réaction pour limiter les accidents de travail.
Le temps de réaction d’un conducteur de véhicule de travail est relatif à sa santé. Si le conducteur est ivre, fatigué ou a pris un médicament, cela se constate sur le temps de réaction. Il n’arrivera pas à éviter un danger et ne peut qu’en créer.
Il n’a pas la capacité de freiner ou de s’arrêter à temps. Il existe quelques éléments qui modifient le temps de réaction à part le facteur humain. Il y a le type de route ; la vitesse du véhicule ; le poids du véhicule de travail.
Se former aux règles préventives de conduite
La conduite préventive consiste à anticiper les circonstances dangereuses. Cette conduite permet aux conducteurs de connaître certaines techniques pour éviter les accidents routiers. Les trois basses de ces techniques que le conducteur utilise sont :
- la gestion d’espace ;
- la technique de vision ;
- l’anticipation.
À part les techniques préventives, les règles préventives sont nombreuses.
L’utilisation de ceinture de sécurité ; le respect des panneaux de signalisation, la circulation ; la défense de conduire en état d’ébriété ; la défense de conduire la nuit ; la stabilité au volant ; l’habileté pour les différents freinages ; la promptitude à réagir au temps de réaction ; l’interdiction de garer son véhicule sur les voies alternatives ; l’évaluation des conditions météorologiques avant tout départ…
La vérification de l’état du véhicule de travail
Il est important de vérifier les véhicules de travail avant leurs utilisations. Il existe deux types de vérification, la vérification intérieure et la vérification extérieure.
Vérification de l’intérieur du véhicule de travail
Parlant de vérification intérieure, il en existe quelques un qui sont élémentaires. La vérification du positionnement des chaises de la voiture et surtout celle qui se trouve devant le volant, pour ne pas être coincée ; ne pas mettre les bouteilles d’eau, les livre et autres à côté de la chaise en face du volant de peur d’être encombré.
La vérification de l’état de toutes les ceintures de sécurité en cas de passager dans la voiture.
Vérification de l’extérieur du véhicule de travail
En ce qui concerne les vérifications extérieures, il est important de commencer par les pneus. Vérifier s’ils contiennent des crampons qui permettront aux pneus d’être équilibrés une fois au sol et de bien jouer leurs rôles.
Avant de démarrer, vérifiez si le pneu n’est pas déchiré quelque part ou s’il n’est pas en voie de crevaison. Vérifiez si le pneu est gonflé ou dégonflé.
Ces éléments peuvent entraîner facilement un accident de travail. Après la vérification des différents compartiments des pneus, passer à la vérification des rétroviseurs et des phares.
Notez que les phares sont très importants dans la circulation, car c’est grâce à eux que vous pouvez faire des signalisations et voir aussi s’il se fait tard. Les vitres et les rétroviseurs comptent aussi, ils doivent être bien entretenu pour vous permettre de bien voir depuis l’arrière.